Saturday, September 02, 2006

Les victimes des dechets toxiques reagissent..

le peuple ivoirien reagit face a la negligence du gouvernement ivoirien concernant les dechets toxiques deverses a Abidjan.

voir le journal de la RTI. http://www.telediaspora.net/multimedia/visualmedia_new.asp?Idmedia=46&idchaine=1

Affaire Un bateau russe déverse des déchets toxiques à Abidjan - Des personnes contaminées assiègent le CHU de Cocody






mardi 29 août 2006


Hier, une trentaine de personnes dont des enfants ont
pris d'assaut dans la matinée, le CHU de Cocody. Elles
s'étaient rendues dans ce centre hospitalier en vue de
recevoir des soins suite à l'appel lancé par le
ministère de l'Environnement à toute victime
d'intoxication au lendemain du déversement à Abidjan
de déchets toxiques par un bateau russe. Ces personnes
qui venaient pour la plupart de la Riviera Palmeraie,
du Plateau Dokui, d'Akouédo, etc. présentaient divers
symptômes. Ceux-ci partent de la diarrhée aux maux de
gorge en passant par les palpitations du cœur,
les éruptions cutanées, les vomissements, les
saignements du nez, les larmoiements, etc. " Ma gorge
est complètement sèche. La peau de mon visage présente
des écailles et mes lèvres sont desséchées ", a
déclaré une victime de Laurier 8. Nombreux sont ceux
qui disent avoir commencé à ressentir les premiers
symptômes depuis vendredi. Les personnes contaminées
ont été conduites aux urgences médicales où elles ont
été examinées après moult tractations, par des
médecins du 7e étage. Apparemment en dépit des
assurances du ministère de l'Environnement, aucune
disposition n'avait été prise car le personnel médical
ne semblait pas avoir été préparé à recevoir les
victimes de la contamination. Pêle-mêle, elles ont été
reçues par des ophtalmologues, des médecins ORL, des
dermatologues. Ceux-ci leur ont donné des ordonnances
à qui mieux mieux. Ces ordonnances devraient être
prises en charge par l'administration du CHU, qui
jusqu'à 14 heures ne s'était pas favorablement
exécutée. C'est le samedi dernier qu'un bateau russe
battant pavillon panaméen dénommé Probo Koala est
arrivé à Abidjan. Il transportait de l'hydrogène
extrêmement toxique. Son contenu a été déversé à la
décharge d'Akouédo, dans la station de dépotage du
Plateau Dokui et dans des canalisations du canal de
Vridi. Ce navire, selon nos informations, aurait été
refusé par plusieurs pays de la sous région. Il a
trouvé en Côte d'Ivoire, des responsables suffisamment
cupides et inconscients pour accepter qu'il vienne
décharger ses déchets toxiques.
André Silver Konan

Abidjan, la belle est systematiquement aggressee dans ce qui faisait sa beaute d'antan. L'incompetence de sa classe dirigeante est a lorigine de l'agonie dans laquelle vit la perle des lagunes. Abidjan est pris d'assaut tant au niveau de ses infrastructures qu''au niveau de son environnement. L'air est desormais insupportable du fait des dechets toxiques et de la polution. Il y a comme un plan malefique dirige contre la population qui se sent abandonne a toutes les calamites aussi bien naturelles qu'humaines.

Les produits toxiques déversés en divers endroits de la ville d’Abidjan commencent à faire leurs effets meurtriers.

Notre Voie - 9/1/2006 9:45:04 PM

Les produits toxiques déversés en divers endroits de la ville d’Abidjan commencent à faire leurs effets meurtriers. Hier, les populations exaspérées de la Riviera ont manifesté leur colère.

Impossible, hier, de traverser la Riviera Palmeraie pour se rendre à la décharge d'Akouédo ou à Bingerville. Les habitants des quartiers, par centaines et sur le pied de guerre, empêchaient tout véhicule de passer. La raison de ce mécontentement, les effets meurtriers des déchets toxiques qui ont été déversés à travers la ville d'Abidjan, notamment à Akouédo, au Zoo et à la zone industrielle de Yopougon. Dans tous ces secteurs, la respiration est difficile, tant l'odeur ambiante est forte. Et dangereuse. Dans le seul secteur d'Akouédo, plus de 400 personnes ont été admises à l'hôpital durant la semaine écoulée et on déplore le décès d'une fillette dans le village d'Akouédo.
Ici, les produits toxiques ont été déversés dans une canalisation située à l'entrée de la décharge. Le docteur Lassina, sous- directeur de la gestion des déchets ménagers au district d'Abidjan, soutient que le 19 août, un camion citerne affrété par la société Tomi basée à Vridi-canal, s'est présenté au pont bascule. Il a été normalement pesé, le conducteur du véhicule ayant déclaré des eaux usées et présenté des documents douaniers. Il a donc pu librement se débarrasser de son chargement. Mais dans la même nuit, les riverains ont commencé à en ressentir les effets néfastes. «Le Ciapol s'est rendu sur les lieux. Il a effectué des analyses. C'est de l'hydrogène mélangé à de l'ammoniaque», explique M. Lassina. Il insiste sur le caractère cancérogène du produit et invite les uns et les autres à aller se faire consulter par des médecins. La seule précaution prise a consisté à épandre un mélange de grésil pur mélangé à de l'eau, sur la décharge pour atténuer les odeurs.
En attendant, les populations continuent de souffrir. «Le mal a commencé par des démangeaisons. Ensuite, j'ai eu des rougeurs sur la peau et, tous les jours, vers 13 heures, j'ai des céphalées qui durent jusqu'au matin», se plaint Mme Chantal Kouadio Zahui. Mme Béatrice Assi ne va pas mieux. «Dès que je finis de manger, j'ai tout de suite des indigestions, de la diarrhée, mal à la tête. Les médicaments qu'on me donne à l'hôpital sont inutiles mais le plus grave est que depuis hier, je crache du sang», soutient-elle. Un jeune homme, à un des nombreux barrages érigés pour empêcher la circulation, révèle qu'il a eu la diarrhée et des vomissements toute la journée, sans savoir ce qu'il avait. «Ce n'est qu'après la déclaration du ministre de l'environnement qui mettait la population en garde, que j'ai compris l'origine de mes malaises». M. Joseph Aka Adouko affirme que sa fille a failli perdre la vie dans la nuit du dimanche au lundi dernier. Elle vomissait un liquide noirâtre et faisait de la fièvre. Le pédiatre a affirmé qu'il ne s'agit pas d'une crise de paludisme, mais que l'on avait affaire aux effets des produits toxiques déversés dans la décharge d'Akouédo. Par mesure de précaution, tous les enfants du quartier ont été transférés chez des parents vivant dans les autres communes.
Pour sa part, l'Etat de Côte d'Ivoire a déposé trois plaintes. Une contre le commandant de la marine qui a donné l'autorisation d'entrer sur le territoire au navire transportant les produits. La seconde, contre certains acteurs bien connus et qui sont impliqués dans le scandale, dont un Ivoirien qui a reçu un fax de l'entreprise Moreno basée à Londres qui demandait son soutien pour réaliser cette opération. La troisième plainte est portée contre l'entreprise Tomi, à Vridi canal. C'est bien beau tout cela, mais les habitants des quartiers touchés n'ont qu'un seul souhait, qu'on les débarrasse des produits qui les tuent.




Paul D. Tayoro
La ville d'Abidjan, Cote D'Ivoire vient d'etre l'objet d'un empoisonnement a grande echelle a l'hydrogene sulfure, par la compagnie russe.