De la responsabilité du port et du district d’Abidjan
Le Patriote No. 2079 du Lundi 4 Septembre 2006
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Assurément la plus grande catastrophe écologique et sanitaire de l’histoire de la Côte d’Ivoire. L’affaire de déchets toxiques du navire russe «Probo Koala», battant pavillon Panameen n’a pas encore révélé tous ses secrets. Si l’on n’émet plus de réserves sur l’origine et le contenu des produits toxiques déversés à Abidjan depuis le 19 août 2006, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore des zones d’ombre à élucider. Notamment les vrais responsables et surtout la grande transaction financière qu’il y a pu avoir autour de ce scandale.A ce niveau, ce ne sont pas les soupçons qui manquent. En se référant aux procédures et normes nationales et internationales pour le transport et l’évacuation des déchets, tous les regards se tournent vers le directeur général du port et le gouverneur du district d’Abidjan. En effet, au Port d’Abidjan, l’activité d’enlèvement de l’eau sale a été concédée au ministère de l’Environnement à travers le CIAPOL. C’est donc ce dernier qui a délivré un agrément à la société Tommy, il y a moins d’un mois. Pour procéder donc à l’enlèvement et à l’évacuation du «Probo Koala» la société «Tommy» sur la base de documents délivrés par le district d’Abidjan a pu obtenir l’accord de la direction du port.A partir de là, l’on se demande comment les deux structures à savoir le port et le district sans avoir contrôlé au préalable le contenu du navire ont pu autoriser «Tommy» à l’enlèvement et à l’évacuation. Et puis, les douaniers du port ont-ils réellement convoyés comme il se doit les citernes chargées pour les vider sur les sites pollués ? Où encore qui a dissuadé les agents du CeCOS de mettre aux arrêts les personnes venues déverser le produit à Abobo ? Autant de questions qui, si elles sont élucidées, peuvent aider à situer les responsabilités.
Coulibaly Moussa
Le Patriote No. 2079 du Lundi 4 Septembre 2006
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Assurément la plus grande catastrophe écologique et sanitaire de l’histoire de la Côte d’Ivoire. L’affaire de déchets toxiques du navire russe «Probo Koala», battant pavillon Panameen n’a pas encore révélé tous ses secrets. Si l’on n’émet plus de réserves sur l’origine et le contenu des produits toxiques déversés à Abidjan depuis le 19 août 2006, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore des zones d’ombre à élucider. Notamment les vrais responsables et surtout la grande transaction financière qu’il y a pu avoir autour de ce scandale.A ce niveau, ce ne sont pas les soupçons qui manquent. En se référant aux procédures et normes nationales et internationales pour le transport et l’évacuation des déchets, tous les regards se tournent vers le directeur général du port et le gouverneur du district d’Abidjan. En effet, au Port d’Abidjan, l’activité d’enlèvement de l’eau sale a été concédée au ministère de l’Environnement à travers le CIAPOL. C’est donc ce dernier qui a délivré un agrément à la société Tommy, il y a moins d’un mois. Pour procéder donc à l’enlèvement et à l’évacuation du «Probo Koala» la société «Tommy» sur la base de documents délivrés par le district d’Abidjan a pu obtenir l’accord de la direction du port.A partir de là, l’on se demande comment les deux structures à savoir le port et le district sans avoir contrôlé au préalable le contenu du navire ont pu autoriser «Tommy» à l’enlèvement et à l’évacuation. Et puis, les douaniers du port ont-ils réellement convoyés comme il se doit les citernes chargées pour les vider sur les sites pollués ? Où encore qui a dissuadé les agents du CeCOS de mettre aux arrêts les personnes venues déverser le produit à Abobo ? Autant de questions qui, si elles sont élucidées, peuvent aider à situer les responsabilités.
Coulibaly Moussa
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