Comment devient-on traître à son pays et à sa patrie ?
L'intelligent d'Abidjan - 9/12/2006 8:09:39 PM
Ce sont toujours circonstances historiques ou socio-politiques du moment qui préparent et disposent les gens à vendre leur pays et à trahir leur patrie. Pour en arriver là, il faut, c'est sûr, des dispositions mentales particulières et une profonde métamorphose de son Moi intime que le commun des mortels appréhende difficilement. Depuis quatre ans, la Côte d'Ivoire est en crise. L'autorité centrale, devenue composite, vascille par moments, par endroits. Si la patrie " consciente" de la nation se dispose au sacrifice suprême pour éviter au pays de sombrer dans la déchéance malgré les humiliations de toutes natures et de tous genres, il y en a, dans le même peuple, qui ne pensent qu' à leurs intérêts et qu'à eux seuls. Ceux-là, le plus souvent, malheureusement, occupent des fonctions et des postes où la vie des citoyens, du peuple et même du pays se négocie et se décide. Nous en étions encore à nous interroger comment des élèves-policiers, habituellement non armés ou qui n'ont des armes chargées à balles réelles que pour des exercices de tirs bon, comment donc ces élèves-policiers ont-ils pu envahir le campus universitaire, si lourdement armés, tirant à balles réelles sur la jeunesse estudiantine en cours et ce, malgré la franchise universitaire ? nous nous interrogions encore ainsi, lorsque des odeurs suffocantes, invalidantes certainement, en tout cas meurtrières envahirent Abidjan. La crise persistant et perdurant, l'autorité centrale s'est affaiblie et avec elle, la vigilance a faibli, sensiblement, dans bien des comportements de la vie nationale. Les cadres, bien tous fils du pays, placés aux hauts postes de responsabilités se sont, pour la plupart, affranchis de la tutelle " veilleuse " pour s'adonner, on le voit, à la corruption et à toutes pratiques illicites, le crime contre l'humanité compris. Le spectacle est désolent ! On se rejette la faute ; personne n'est suffisamment responsable pour assumer, même au niveau habituel de prise des décisions. C'est une constante de l'histoire lorsqu'une société se trouve bloquée dans sa dynamique pour quelque raison que ce soit, partout, partout, s 'installent la bêtise et la chienlit. Il faut alors, absolument,que la réaction inédite des gouvernants pour éviter que les souffrances des populations ne se transforment en désespoir et cris d'agonie. Qu'adviendra-t-il de ces milliers d'intoxiqués dans un, deux ou trois ans ? Hiroshima et Nagasaki au Japon, 6 et 9 août 1945, continuent de compter leurs morts, 61 ans après l'explosion de "Little Boy". une riveraine de la décharge d'Akouédo a affirmé, résignée : "nous sommes des morts en sursis…" une façon, comme une autre, de se pleurer soi-même avant sa mort. La question demeure, douloureuse, suffocante : combien les criminels, ces patricides ont-ils demandé, puis exigé et obtenu pour livrer à la mort les abidjanais, leurs compatriotes, pour autant qu'ils se réclament encore d'une patrie ? On annonce des mesures qui seront suivies de sanctions administratives et judiciaires ; ce sera le moins pour, non soulager, mais apaiser un tant soit peu les victimes de ce crime annoncé, donc prémédité (le district d'Abidjan, dit-on, a annoncé aux populations riveraines de la décharge d'Akouédo que des produits contre les moustiques seront pulvérisés…) Espérons que le temps que le Premier ministre s'accorde pour mener les consultations pour la formation du nouveau gouvernement ne sera pas utilisé pour effacer toute trace de preuve ; les pistes se trouveraient entre mêlées et l'enquête, brouillée, se révélerait inefficace et inutile. Des bouc émissaires seront vite trouvés et les vraies criminels seront épargnés, parce que protégés. Ce sera alors le crime parfait. Alors, vigilance ! Voyons ensemble et tous où l'on arrive lorsqu'un pays, au niveau de ses gouvernants et de ses dirigeants politiques, mais aussi de son administration, s'installe dans le clanisme, le régionalisme, le tribalisme, le favoritisme, le népotisme et leurs péchés capitaux : l'impunité, l'insouciance, l'inconscience, l'irresponsabilité. A présent, il ne nous reste plus que le décompte macabre, chaque jour, des morts après d'atroces souffrances. Dieu ! existe-t-il un "messie" pour sauver la Côte d'Ivoire trahie et abandonnée par ses propres fils ?
L'intelligent d'Abidjan - 9/12/2006 8:09:39 PM
Ce sont toujours circonstances historiques ou socio-politiques du moment qui préparent et disposent les gens à vendre leur pays et à trahir leur patrie. Pour en arriver là, il faut, c'est sûr, des dispositions mentales particulières et une profonde métamorphose de son Moi intime que le commun des mortels appréhende difficilement. Depuis quatre ans, la Côte d'Ivoire est en crise. L'autorité centrale, devenue composite, vascille par moments, par endroits. Si la patrie " consciente" de la nation se dispose au sacrifice suprême pour éviter au pays de sombrer dans la déchéance malgré les humiliations de toutes natures et de tous genres, il y en a, dans le même peuple, qui ne pensent qu' à leurs intérêts et qu'à eux seuls. Ceux-là, le plus souvent, malheureusement, occupent des fonctions et des postes où la vie des citoyens, du peuple et même du pays se négocie et se décide. Nous en étions encore à nous interroger comment des élèves-policiers, habituellement non armés ou qui n'ont des armes chargées à balles réelles que pour des exercices de tirs bon, comment donc ces élèves-policiers ont-ils pu envahir le campus universitaire, si lourdement armés, tirant à balles réelles sur la jeunesse estudiantine en cours et ce, malgré la franchise universitaire ? nous nous interrogions encore ainsi, lorsque des odeurs suffocantes, invalidantes certainement, en tout cas meurtrières envahirent Abidjan. La crise persistant et perdurant, l'autorité centrale s'est affaiblie et avec elle, la vigilance a faibli, sensiblement, dans bien des comportements de la vie nationale. Les cadres, bien tous fils du pays, placés aux hauts postes de responsabilités se sont, pour la plupart, affranchis de la tutelle " veilleuse " pour s'adonner, on le voit, à la corruption et à toutes pratiques illicites, le crime contre l'humanité compris. Le spectacle est désolent ! On se rejette la faute ; personne n'est suffisamment responsable pour assumer, même au niveau habituel de prise des décisions. C'est une constante de l'histoire lorsqu'une société se trouve bloquée dans sa dynamique pour quelque raison que ce soit, partout, partout, s 'installent la bêtise et la chienlit. Il faut alors, absolument,que la réaction inédite des gouvernants pour éviter que les souffrances des populations ne se transforment en désespoir et cris d'agonie. Qu'adviendra-t-il de ces milliers d'intoxiqués dans un, deux ou trois ans ? Hiroshima et Nagasaki au Japon, 6 et 9 août 1945, continuent de compter leurs morts, 61 ans après l'explosion de "Little Boy". une riveraine de la décharge d'Akouédo a affirmé, résignée : "nous sommes des morts en sursis…" une façon, comme une autre, de se pleurer soi-même avant sa mort. La question demeure, douloureuse, suffocante : combien les criminels, ces patricides ont-ils demandé, puis exigé et obtenu pour livrer à la mort les abidjanais, leurs compatriotes, pour autant qu'ils se réclament encore d'une patrie ? On annonce des mesures qui seront suivies de sanctions administratives et judiciaires ; ce sera le moins pour, non soulager, mais apaiser un tant soit peu les victimes de ce crime annoncé, donc prémédité (le district d'Abidjan, dit-on, a annoncé aux populations riveraines de la décharge d'Akouédo que des produits contre les moustiques seront pulvérisés…) Espérons que le temps que le Premier ministre s'accorde pour mener les consultations pour la formation du nouveau gouvernement ne sera pas utilisé pour effacer toute trace de preuve ; les pistes se trouveraient entre mêlées et l'enquête, brouillée, se révélerait inefficace et inutile. Des bouc émissaires seront vite trouvés et les vraies criminels seront épargnés, parce que protégés. Ce sera alors le crime parfait. Alors, vigilance ! Voyons ensemble et tous où l'on arrive lorsqu'un pays, au niveau de ses gouvernants et de ses dirigeants politiques, mais aussi de son administration, s'installe dans le clanisme, le régionalisme, le tribalisme, le favoritisme, le népotisme et leurs péchés capitaux : l'impunité, l'insouciance, l'inconscience, l'irresponsabilité. A présent, il ne nous reste plus que le décompte macabre, chaque jour, des morts après d'atroces souffrances. Dieu ! existe-t-il un "messie" pour sauver la Côte d'Ivoire trahie et abandonnée par ses propres fils ?
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